Le centre équestre de Montgeron est géré depuis 1999 par Stéphane Dumas, un passionné qui s’occupe avec attention d’une centaine d’équidés.
Dès sa plus tendre enfance, Stéphane Dumas a fait sa vie avec des chevaux. Enfant, il avait un poney à la maison, son oncle était propriétaire d’un des plus grand élevages de Belgique. La voie était tracée et en 1989, à 21 ans, il commence une carrière d’enseignant au centre équestre de Seine-Port où il rester 6 ans, puis au Poney-Club d’Evry.
En 1999, au détour d’une compétition, le gérant du centre équestre de Montgeron, rue du Maréchal Foch, lui confie sa volonté de céder son exploitation. Dans la semaine, le rendez-vous est pris et Stéphane Dumas s’installe rapidement dans la vallée de l’Yerres.
Cette même année, il subit de plein fouet la grande tempête de décembre qui arrache les toits des bâtiments. Et l’année d’après, c’est une tornade qui à nouveau fait envoler la toiture des box. Fort heureusement, les chevaux étaient alors aux prés, aucun n’a été blessé.
90 chevaux et poneys
Depuis, le centre s’est développé plus tranquillement. Il accueille aujourd’hui 90 poneys et chevaux dont une trentaine en pension, confiés par des propriétaires. Et l’activité se développe. Chaque année, une dizaine de compétitions s’y déroulent lors desquelles les cavaliers montgeronnais brillent.
Le centre compte quelques champions de France dans diverses disciplines équestres parmi les 500 licenciés (sans compter les groupes) qui fréquentent régulièrement les aires d’évolution et les prés répartis sur 37 hectares. L’hiver, les animaux sont nourris avec du foin qui vient de l’agriculteur de Vigneux-sur-Seine, donné en échange du fumier qui enrichit les terres agricoles.
Un confinement difficile
Il a fallu se débrouiller avec les employés du centre pour sortir et s’occuper d’une centaines de poneys et chevaux.
Stéphane Dumas
Pendant le confinement, Stéphane Dumas a dû adapter son activité pour prendre soin de ses bêtes. « S’ils restent enfermés 24h/24 dans des box, ils dépriment. Il faut les sortir et les monter au moins une fois par jour. Pendant deux mois, en mars et avril, les cavaliers ne pouvaient pas venir. Il a fallu se débrouiller avec les employés du centre pour sortir et s’occuper d’une centaines de poneys et chevaux. Heureusement, depuis, il y a des dérogations pour le bien-être animal qui leur permet de venir tous les jours.»
Une belle retraite
Quand leur forme baisse, les chevaux du centre ne sont pas envoyés à l’abattoir. Ils finissent leurs jours en liberté, parfois en petite forme, dans les près sur les bords de l’Yerres. Les promeneurs les connaissent bien et s’inquiètent parfois de les voir dehors par tous les temps. On oublie vite que ce sont des animaux faits pour le plein-air. Leur pelage s’adapte au fil des saisons.
Recommandation importante : il ne faut pas les nourrir avec du pain ou des pommes car se sont des animaux fragiles. Récemment encore, le centre a perdu une jument gestante étouffée par un morceau de pain donné par un promeneur.
3 dates
1989
Commence sa carrière dans l’équitation
1999
Reprend l’exploitation du centre équestre de Montgeron
2015
Achète le centre équestre de Varennes-Jarcy