Code de la rue

La rue est à tous, partageons là

Je suis automobiliste

  • Je respecte les 30 km/h en ville.
  • Lorsqu’un piéton montre son intention de traverser, je dois lui céder le passage.
  • Je stationne sur les endroits réservés, je respecte la zone bleue et le stationnement alterné là où il est en place. Je ne stationne pas sur les trottoirs (même à cheval), ni sur les bateaux, ni sur les pistes ou bandes cyclables, ni en pleine voie… même pour 2 minutes.
  • J’entretiens mon véhicule pour m’assurer, entre autres, que les émissions de gaz d’échappement restent dans les limites réglementaires.
  • Dans les voies à sens unique, les cyclistes peuvent arriver en sens inverse (double sens cyclable), ils sont prioritaires, je ralentis et je leur facilite le passage en toute sécurité. Je fais attention lors d’intersections sur une voie en sens unique, un cycliste peut déboucher de l’autre sens.
  • Je fais attention aux cyclistes, en particulier lorsque je tourne à droite en vérifiant qu’aucun n’arrive sur ma droite. Si c’est le cas, je laisse la priorité aux cyclistes qui continuent tout droit. Je fais aussi attention en ouvrant ma portière qu’aucun véhicule ou cycliste n’arrive. Au feu tricolore, je m’arrête avant le sas cycliste.
  • Pour dépasser un cycliste, je vérifie qu’aucun véhicule n’arrive en face et je dois laisser 1m minimum entre lui et mon véhicule. J’ai le droit de chevaucher exceptionnellement la ligne blanche si aucun véhicule n’arrive en face. Si cela n’est pas possible, je reste derrière le cycliste sans le coller.
  • Dans les voies à double sens avec des chicanes de stationnement, je laisse la priorité aux véhicules qui sont sur la voie sans stationnement, y compris si ce sont des cyclistes.

Je suis motard

  • Je fais régulièrement vérifier mon véhicule pour m’assurer de ne pas dépasser les niveaux sonores maximum autorisés. Ma moto ne doit pas dépasser les 80 décibels.
  • J’entretiens mon véhicule pour m’assurer que les émissions de gaz d’échappement restent dans les limites réglementaires.
  • Au feu, je ne m’arrête pas dans les sas cyclistes réservés aux déplacements non motorisés. Je n’emprunte pas les bandes cyclables, réservées aux vélos.
  • Je respecte les limitations de vitesse à 30km/h sur toute la ville. Je ne remonte pas les voies à contresens, même en cas d’embouteillage.

Je suis piéton

  • Quand il existe, je dois marcher sur le trottoir, sauf dans les Zones de Rencontre où je peux marcher sur la chaussée (place de Rottembourg, rue d’Esclaibes d’Hust) et où je suis prioritaire sur le vélo, la moto et la voiture.
  • À plus de 50 m d’un passage piéton, je peux traverser où je le souhaite. Néanmoins, je dois le faire de façon prudente en regardant à droite et à gauche l’automobiliste ou le cycliste qui peut arriver. Je le remercie d’un petit signe.
  • Aux passages piétons équipés de feux tricolores, pour ma sécurité, je respecte la signalisation et j’attends le bonhomme vert.
  • Lorsque je suis avec un enfant, je le tiens entre moi et les habitations. En traversant les rues, je me positionne entre lui et les éventuels véhicules.
  • Je ne marche pas en regardant mon téléphone portable. Au contraire, je fais attention à mon environnement. Au moment de traverser, je signale mon intention aux autres usagers de la rue.

Je suis cycliste

  • Je respecte le code de la route pour ne pas me mettre en danger : stops, feux tricolores, priorités à droite, pas de téléphone portable et pas d’écouteurs… Je dois laisser la priorité aux piétons.
  • Je m’arrête aux feux, dans les sas cyclistes quand ils sont matérialisés. Quand ils sont équipés de panneaux me permettant d’aller tout droit ou de tourner à droite lorsque le feu est au rouge, je le fais avec prudence et laisse toujours la priorité aux autres cyclistes et aux piétons.
  • J’utilise quand elles existent les pistes ou bandes cyclables. Je ne circule pas sur les trottoirs (exception pour les enfants de moins de 8 ans). Je peux emprunter la Pelouse, mais à vitesse réduite et en respectant les piétons.
  • Dans le cadre de la ville à 30, je peux passer dans toutes les rues en sens interdit (double sens cycliste) avec prudence. Je suis prioritaire sur tous les véhicules sauf les bus.
  • Pour ma sécurité, je roule à distance du trottoir et des voitures en stationnement, pour me permettre d’ajuster ma trajectoire et éviter d’être déséquilibré lorsqu’un véhicule me double.
  • Lorsque je tourne, je tends mon bras dans la direction que je souhaite prendre et je signale mon intention de m’arrêter.
  • Je m’équipe pour ma sécurité. Je porte un gilet réfléchissant et un casque (obligatoire avant 12 ans). Je m’assure aussi que mon vélo est équipé de lumières avant et arrière pour être vu de nuit.

Trottinettes, boards, gyro, monoroue… et autres engins

  • Les modes de déplacement électriques sont interdits sur les trottoirs. Ils sont tolérés sur les aménagements cyclables, sans gêner les vélos qui restent prioritaires.
  • Je suis toujours seul sur l’engin qui doit être assuré et bridé à 25 km/h. Je reste alerte et ne porte pas d’écouteurs.

Pourquoi un code de la rue

Une ville plus agréable et plus conviviale est une ville où tous les modes de transport arrivent à cohabiter de façon apaisée.
Si pendant trop d’années le tout voiture a été la règle, l’actuel rééquilibrage de la ville en faveur des piétons et des cyclistes modifie certaines habitudes de circulation parfois trop bien ancrées dans le comportement du conducteur, ce qui ne se fait pas en un jour ni sans heurt.
Les modes de transport alternatifs à la voiture, plus écologiques, se sont développés pour les petits trajets. Les nouvelles mobilités dites actives (vélo, marche…) imposent un nouvel usage de la rue, plus que jamais partagée entre les piétons (toujours prioritaires), les transports en commun, les voitures, les motos, les vélos, les trottinettes…
Aussi, le code de la rue à Montgeron donne à chaque utilisateur de l’espace public ses droits, mais aussi ses devoirs.

Au-delà de la circulation, la rue se respecte !
En plus des règles de cohabitation pacifique des modes de transports, l’espace public doit être respecté, et en particulier sa propreté !
On ne jette pas de déchets par terre ni dans les espaces verts. Papiers, mégots, emballages, canettes, sacs et bouteilles doivent être jetés dans les poubelles publiques. Et s’il n’y en a pas, dans sa poubelle, de retour à la maison, en privilégiant le tri !
Nos compagnons à quatre pattes doivent aussi respecter la rue. Les déjections canines doivent être ramassées (des sacs peuvent être achetés en animalerie ou sont disponibles gratuitement à l’accueil de la mairie), et le sac jeté à la poubelle.
135 € d’amende forfaitaire pour un jet de mégot ou de papier par terre

Focus sur… le double sens cyclable

Le double sens cyclable (DSC) est la possibilité, dans une voie à sens unique pour les véhicules à moteur, de créer un double sens de circulation pour les vélos. Cette possibilité a été introduite dans le code de la route en 2008. Toutes les voies limitées à 30 km/h en sens unique voiture sont automatiquement en double sens cyclable (sauf disposition spécifique contraire).

Quels sont les avantages du double sens cyclable ?

Le double sens cyclable permet aux cyclistes de choisir leurs itinéraires en fonction de la tranquillité des rues, du dénivelé à aborder sans prendre en compte les sens de circulation, tout en évitant des détours fatiguants. Par ailleurs, il peut être sécurisant, car il permet d’éviter les rues très fréquentées par les automobiles.

Le double sens cyclable est-il dangereux ?

Toutes les études démontrent que rouler à double sens cyclable dans une rue peut être impressionnant, mais n’est pas plus dangereux pour le cycliste que de rouler dans le sens de la circulation automobile. Il est même bien souvent moins dangereux, car le danger potentiel est vu de face. Les analyses d’accidents montrent que le risque d’accident frontal, où le cycliste à double sens heurte de front le véhicule venant en face, est très faible.

Aux intersections, la vigilance doit être renforcée

La force de l’habitude peut amener un conducteur arrivant à une intersection avec une rue à « sens unique » à ne pas penser qu’un cycliste peut déboucher du double sens cyclable. Aux intersections, avant de s’engager, on regarde à droite et à gauche, car à Montgeron toutes les rues sont à double sens cyclable.

Le sas cycliste, un atout pour la sécurité des vélos

Le sas cycliste est un espace réservé aux cyclistes juste avant le feu tricolore et délimité par une ligne pointillée avant laquelle les véhicules motorisés doivent s’arrêter.
Au feu rouge, il offre aux cyclistes une position avancée qui leur permet d’être plus visibles. Cela leur évite aussi de se retrouver cachés dans l’angle mort des véhicules qui tournent. Il facilite leur mouvement de tourne-à-gauche en leur permettant de bien se placer (à gauche du flux) avant que la circulation ne redémarre et ne rende cette manœuvre plus difficile. Enfin, il éloigne les cyclistes des pots d’échappement, réduisant ainsi leur inhalation des gaz nocifs.

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