Acheter local, pour soutenir notre commerce

Privilégier le commerce de proximité et les circuits courts, c’est s’engager pour une ville vivante.

Le commerce est au cœur de l’identité de Montgeron. C’est une chance d’avoir autant de commerces de qualité en proximité. À l’heure où les dépenses de carburant grèvent les budgets des ménages et où chacun tente de concilier qualité et budget, nos boutiques apportent des réponses concrètes.

Les Montgeronnais ne s’y trompent pas et plébiscitent ces services de proximité. Car on peut tout trouver à Montgeron : des produits de bouche, des vêtements, des cadeaux ou des services. Inutile bien souvent de courir les grands centres commerciaux pour trouver son bonheur. Et en même temps, aller au plus près, sans forcément prendre sa voiture, c’est un acte citoyen qui soutient aussi l’activité locale qui fait de notre commune une ville animée remarquable dans son territoire.

La municipalité travaille au quotidien pour faire vivre cette richesse en aidant à l’implantation de commerces complémentaires et en soutenant les animations proposées par les commerçants au travers de leur association, l’UIM.

De plus, malgré les limites des critères des marchés publics, les services de la Ville se fournissent, quand cela est possible, dans les commerces ou entreprises montgeronnaises. C’est le cas de notre journal municipal ou encore du pain servi dans les cantines.

Acheter local, c’est durable

Il est toujours possible d’aller plus loin. Et à l’heure où la Ville s’est associée avec le département de l’Essonne dans son projet de légumerie, MonMag met en valeur les circuits courts. Favoriser l’achat de produits cultivés ou fabriqués dans la région a bien des avantages. Il est temps de s’y mettre !


Chiffres clés

58000

baguettes fabriquée avec de la farine produite en Ile-de-France

261

commerces à Montgeron


34

exposants au marché Saint-Hubert


Des magasins de quartier au marché Saint Hubert, Montgeron est une ville reconnue pour la qualité et la variété de ses commerces. En achetant localement, les Montgeronnais contribuent au maintien des commerces de proximité et s’assurent de continuer à vivre dans une commune agréable où l’on peut quasiment tout trouver.

Alain Le Tadic, conseiller municipal délégué aux Commerces


Acheter local : que des avantages !

On parle d’achat local quand les produits que l’on consomme viennent en ligne directe de moins de 200 km. Cette exigence a de nombreux avantages :

  1. On sait d’où viennent les produits que l’on consomme.
  2. On réalise des économies en supprimant la marge des intermédiaires.
  3. On rémunère plus justement les producteurs, assurant ainsi leur pérennité.
  4. On fait vivre la région et favorise l’emploi local.
  5. On évite les transports polluants.
  6. On conserve les qualités nutritives en réduisant le temps entre la cueillette et l’assiette. Et si en plus c’est acheté dans un commerce de proximité, on soutient la vie locale !

Des exemples concrets à Montgeron

Peu à peu, les commerces montgeronnais développent des offres favorisant les circuits courts. MonMag présente quelques exemples même s’il y en a beaucoup à découvrir.

Ghislaine Caze, des plantes locales

Meilleure ouvrière de France, Ghislaine Caze (139 ter av. de la République) ne prend que des fleurs françaises, mais elle va plus loin, car 50 % des végétaux vendus durant l’année sont d’origine locale. Les fleurs sont choisies chez un cultivateur à Mandres-les-Roses ainsi que des plantes vivaces. La fleuriste travaille aussi avec une pépinière de Boissy-Saint-Léger (94) où elles trouvent de magnifiques orchidées qui font la renommée de la commune.

Gilles Bruneau, un maraîcher au marché

La famille Bruneau est sur le marché Saint-Hubert de Montgeron depuis 1960. Elle y vend des fruits et légumes produits dans leur exploitation située à Saulx-les-Chartreux (91). Durant l’année, ils cultivent et proposent des poireaux, des pommes, des salades, des tomates, des potirons, des choux… Car acheter local, c’est respecter les saisons. Tout n’est pas disponible toute l’année, c’est ce qui fait la richesse de nos terroirs.

Boucherie du Terroir

La viande bovine de la Boucherie du Terroir (176 av. de la République)provient d’élevages situés à Vierzon, dans le Cher. Les bœufs sont nourris à l’herbe, sans antibiotiques et sans OGM. Le bien-être animal est aussi au cœur de cet élevage : massage par brosses, musicothérapie, brumisateurs…

« On sait d’où nos animaux viennent. Ils n’ont pas fait des milliers de kilomètres pour se retrouver dans les étals » confirme Christophe Hilaire, le boucher.

L’idéal des Gourmands, des produits régionaux

L’épicerie fine du quartier de Concy vend en provenance directe de la bière artisanale produite à Saint-Jean-de-Beauregard (91), des biscuits bio La Pierre qui Tourne de Couloisy (60) ou encore des confitures maison Patrick Fouquet produites à Ollainville (91).


Le pain, un exemple de circuit court

La région parisienne n’a sans doute pas les espaces agricoles suffisants pour nourrir toute sa population. Toutefois, les plaines céréalières sont nombreuses et de la farine de blé est produite en quantité en Île-de-France. Les boulangeries montgeronnaises l’ont bien compris en se fournissant dans les moulins de la région.

La boulangerie du Marché (176 av. de la République) fait son pain avec de la farine issue de blé cultivé en Essonne à la Ferté-Alais. La Craquante (71 av. de la République) crée ses pains avec de la farine des moulins Soufflet à Corbeil-Essonnes issue de blés cultivés dans un rayon de 85 km.

Les Moulins Bourgeois, situés à Verdelot dans le 77, rassemblent des blés cultivés dans un rayon de 200 km. Il fournit deux boulangeries montgeronnaises : La Panetière (103 av. de la République)qui livre aussi le pain de la restauration communale (lire ci-contre), et la nouvelle boulangerie Osmose (52 rue du Gal Leclerc)dans le quartier de la gare, qui distribue aussi du jus de pomme et du cidre de Seine-et-Marne.

Des baguettes locales
Les restaurants d’enfants, mais aussi les plats en portage de repas ou à la maison de l’Amitié sont préparés à la Roseraie, la cuisine municipale, et agrémentés de pain réalisé par la boulangerie La Panetière. 58 000 baguettes sont ainsi dégustées chaque année.


Demain, une légumerie départementale

Le conseil départemental de l’Essonne travaille activement à la création d’une légumerie qui pourrait fournir prochainement les cantines scolaires et les restaurants collectifs avec des légumes cultivés et préparés dans le département. La ville de Montgeron s’est immédiatement manifestée pour pouvoir bénéficier de cette source d’approvisionnement conciliant la qualité gustative aux enjeux de développement durable.


Des produits made in Montgeron

Certaines matières premières ne peuvent pas être produites à moins de 200 km. Il est toutefois possible de travailler en circuit court en apportant une attention toute particulière au lieu de fabrication. Quelques exemples de fabrication locale.

Même si la poudre d’amande n’est pas locale, Marie-Claire Gavet dans son salon de thé Mes Petits Macarons (119 bis av. de la République) produit ses gourmandises sur place en mêlant des recettes traditionnelles à des créations originales, sucrées ou salées.

Sonia Boulanger, dans sa mercerie La Riviera (95 av. de la République) a de nombreuses créations estampillées Made In Montgeron. Elle confectionne ainsi des vêtements sur mesure à des prix très abordables, mais aussi des tapis et cadeaux de naissance.

Les bijoux sont aussi des créations locales à Or Eclat (103bis av. de la République). Catherine Gaubert a fait ses armes chez les plus grands Place Vendôme et met désormais son savoir-faire au service des Montgeronnais.

Un magazine imprimé à Montgeron
Même si il n’y a pas de production de papier à Montgeron, notre ville compte un imprimeur qui, depuis plusieurs années, imprime tous les mois le magazine municipal. L’imprimerie Desbouis-Gresil est située rue Mercure et édite les 13 000 exemplaires de notre gazette sur du papier PEFC, c’est-à-dire répondant au plus haut niveau de développement durable. La proximité de l’imprimeur permet de réduire fortement la pollution liée au transport, d’autant que le diffuseur va récupérer, selon les besoins, directement sur place. Du circuit court par excellence !

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