À l’ère du numérique, les jeunes passent en moyenne près de 3 heures par jour sur les plateformes en ligne. Cette hyperconnectivité soulève des questions cruciales sur les risques liés à la cybersécurité, à la vie privée et à l’impact social.
Les réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram, Twitter et TikTok, sont désormais des plateformes essentielles pour la communication, ils permettent de communiquer, d’échanger et d’être en phase avec la société.
L’addiction et ses conséquences
Recevoir des « likes » sur ses réseaux déclenche une libération de dopamine, créant une satisfaction potentiellement addictive. Cette dépendance présente cependant des risques. En effet, passer trop de temps sur les écrans peut provoquer une fatigue oculaire, des troubles du sommeil, de l’anxiété, voire de la dépression. Elle peut également conduire certains jeunes à s’isoler, créant ainsi une bulle confortable mais déconnectée des réalités extérieures.
Ce phénomène incite les jeunes à privilégier les échanges à travers les écrans au détriment des interactions en face à face. Il est donc essentiel de faire des pauses digitales pour préserver sa santé et se reconnecter à soi-même et son environnement.
1/4 des ados utilisent leur téléphone pendant la nuit
La cyberintimidation
Les réseaux offrent un anonymat qui encourage des comportements intimidants et nuisibles. Isolés derrière les écrans et dans un monde virtuel, ils ne mesurent pas toujours les conséquences de leurs actes.
Le cahier engagé du Crips Île-de-France
L’organisme associé de la région pour la prévention en santé auprès des jeunes propose un cahier téléchargeable gratuitement en ligne pour sensibiliser davantage les jeunes aux dangers liés à l’utilisation des écrans. Il propose 11 activités conçues pour développer des stratégies de prévention contre la cyberviolence et la dépendance aux écrans. Ces activités invitent également à réfléchir sur les normes et les stéréotypes véhiculés sur les réseaux sociaux et dans les jeux vidéo.
Disponible sur lecrips-idf.net