La crise climatique nous oblige à nous questionner sur nos modalités de déplacement. Changer est une nécessité pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais pour que ce changement soit effectif, il ne peut se faire que par adhésion, pas par punition. Chacun doit ainsi se questionner sur ses transports et se demander comme ils peuvent être plus vertueux. Par exemple, beaucoup des déplacements en voiture se font sur des courtes distances, ce qui permet d’envisager plus facilement des alternatives à la voiture individuelle thermique.
La Ville de Montgeron, le Département et la Région encouragent le développement des modes de locomotion, plus souples et plus durables, tels que les transports en commun, le covoiturage et le vélo.
Parfois, la voiture reste néanmoins indispensable pour se déplacer quand les distances, les trajets ou les horaires ne correspondent pas à l’offre de transports en commun. Pour allier praticité et lutte contre la pollution atmosphérique, des solutions existent. Les véhicules électriques représentent une alternative écologique non négligeable, mais ils ne pourront se développer que si des bornes de recharge sont plus facilement accessibles. C’est pourquoi notre commune déploie année après année de nouveaux points de recharge électrique.
Toutes ces mesures en faveur des mobilités durables sont le fruit d’une volonté active de la municipalité de rendre notre ville apaisée et conviviale, où l’on respire mieux qui ne se concrétisera que par l’engagement de tous.
10points de recharge électrique sur les parkings publics de la Ville | 210places de parking vélo | 10kmde pistes cyclables |
125rames nouvelle génération attendues sur le RER D à partir de 2025 | 100 €de trajets en covoiturage offerts par le Département pour les jeunes | 30 km/hvitesse maximale autorisée sur toute la ville pour faciliter les circulations douces |
Tous en selle !
Promouvoir l’utilisation du vélo est déjà au cœur des principales préoccupations de la Ville qui a entamé un important programme de réhabilitation des voiries, intégrant des pistes ou des bandes cyclables quand cela est possible. Le passage de toute la commune en zone 30 km/h permet aussi de sécuriser l’usage du vélo sur les voies non aménagées.
Ces nouveaux aménagements ont pour but de faciliter et d’encourager la pratique du deux-roues de tous les Montgeronnais. Mais acheter un vélo classique ou un vélo à assistance électrique peut parfois peser sur le budget. Pour alléger ce coût, l’État et la Région proposent de multiples aides.
Des aides à l’achat cumulables
Le coup de pouce d’Île-de-France Mobilité
Cette subvention peut aller jusqu’à 500 € pour l’achat d’un vélo électrique neuf et 600 € pour l’achat d’un vélo-cargo à assistance électrique. Certains accessoires de sécurité peuvent aussi être pris en charge, s’ils figurent sur la même facture que celle du vélo. Seule condition : s’engager à ne pas revendre son vélo dans les trois ans suivant son acquisition.
Tout savoir sur iledefrance-mobilites.fr
Le bonus vélo et la prime à la conversion
Il est possible de bénéficier d’une subvention de l’État pour l’acquisition d’un cycle, cumulable avec les aides de la Région.
Le bonus vélo permet une aide allant jusqu’à 2 000 € pour l’achat d’un cycle neuf avec ou sans pédalage assisté, ou d’un vélo aménagé. Cette aide est soumise à condition de revenu (revenu fiscal de référence inférieur à 14 089 € par part).
Cette aide est cumulable avec la prime à la conversion qui propose, sans condition de revenus, une aide jusqu’à 1 500 € (40 % max du coût d’acquisition) si on se débarrasse d’un véhicule ancien ou polluant.
Tout savoir sur primealaconversion.gouv.fr
RER D : des rames nouvelle génération
Elles devaient initialement être livrées cette année, mais en raison de la crise sanitaire, les 125 rames nouvelle génération ne seront mises en service sur la ligne du RER D qu’à partir de 2025. Spécifiquement conçus pour les zones denses, ces trains sont à deux niveaux, entièrement ouverts (aucune séparation entre les voitures) et dotés de larges portes de 2m afin de faciliter la circulation dans les voitures, réduire le temps en station et gagner en rapidité. Les quais de la gare de Montgeron ont d’ailleurs été refaits pour accueillir ces nouvelles rames.
Pour un confort optimal, la climatisation et le chauffage s’adaptent en temps réel au nombre de voyageurs. Plus sûres, plus spacieuses et surtout accessibles aux PMR, ces rames sont également équipées de ports USB, d’écrans d’information, de boutons SOS et sont compatibles avec un nouveau système de régulation et une automatisation, demandés par les élus, qui permettront d’augmenter la fréquence en heures de pointe…
Roulons électrique
Face à l’inflation des prix des carburants, nous sommes de plus en plus nombreux à faire le choix de rouler en véhicule électrique. Pour répondre à une demande croissante et encourager cette dynamique, notre commune multiplie l’installation de bornes de recharge électrique rapide sur l’ensemble de son territoire. Actuellement, elle compte huit points de recharge. Chaque borne permet de recharger deux voitures et bénéficie donc de deux places de stationnement réservées. La charge peut aller jusqu’à 22kW/h en type 2. D’ici trois ans, sept nouvelles bornes, toutes gérées par le SMOYS, syndicat intercommunal en charge de la distribution électrique, seront mises en place à Montgeron.
Où se charger ?
- Parking des Tilleuls, 2 bornes
- Parking de la piscine, 2 bornes
- Parking Foch Est, 2 bornes
- Parking Foch Ouest, 2 bornes
Une aide de la Région
Afin de mieux lutter contre la pollution, la Région propose une aide à l’acquisition de véhicules propres. La subvention peut aller de 1 500 € à 6 000 € selon les revenus pour les personnes qui souhaitent remplacer leur ancien véhicule thermique (Crit’Air 3, 4, 5 ou non classé) par une voiture électrique ou à hydrogène. Le montant total d’achat ne doit pas dépasser 40 000 €. Ce dispositif est cumulable avec les aides de l’État : bonus écologique (5 000 €) et prime à la conversion (1 500 € à 5 000 € selon revenus).
L’info en +
En 2025, la loi d’orientation des mobilités rendra les bornes de recharge électrique obligatoires dans tous les parkings de plus de dix places, au sein des bâtiments neufs ou rénovés, ainsi que dans tous les parkings publics (un point de recharge minimum par tranche de 20 emplacements).
Covoiturage : on s’y met ?
Le co-voiturage permet de partager son véhicule avec d’autres usagers qui effectuent le même trajet. C’est un moyen de déplacement alternatif qui permet de lutter contre la pollution en diminuant le nombre de voitures sur les routes et donc de fluidifier le réseau routier tout en partageant les frais de transport.
Deux trajets gratuits par jour
Pour encourager le covoiturage, Île-de-France Mobilités fait bénéficier aux passagers porteurs du passe Navigo annuel de deux trajets gratuits par jour. Pour les conducteurs covoiturant quotidiennement, jusqu’à 150 € par mois peuvent être pris en charge pour les trajets domicile-travail.
En cas de perturbations majeures dans les transports ou de pics de pollution, ce service s’ouvre à tous les Franciliens, abonnés ou non. Deux trajets par jour sont ainsi offerts pour les passagers utilisant le service de covoiturage avec les sociétés BlablaLines, Klaxit et Karos.
900 000 personnes covoiturent chaque jour pour aller au travail en Île-de-France
Un coup de pouce du Département pour les jeunes
Le Département vient de lancer un nouveau dispositif pour inciter les jeunes à covoiturer. Depuis le 1er janvier 2023, les Essonniens âgés de 18 à 25 ans peuvent bénéficier de trajets de covoiturage gratuits, jusqu’à 100 €, pour un départ ou une arrivée en Essonne.
En partenariat avec la société Karos, cette aide est une bonne nouvelle pour leur pouvoir d’achat ! Après avoir créé son compte sur le site karos.fr et renseigné son âge et son adresse, l’utilisateur pourra choisir son itinéraire. S’il n’a pas de passe Navigo, son trajet lui sera offert automatiquement. Une vraie solution pour faciliter les déplacements et contribuer à la réduction des émissions de CO2.