Dans un contexte budgétaire difficile, la Ville vote un budget conciliant baisse de la dette et investissements d’avenir, sans augmenter les impôts.
L’élaboration du budget est un moment fort de la vie municipale. Il est le reflet de la politique et des ambitions portées par la Ville. Voté en conseil municipal le 12 décembre, le budget 2024 poursuit la gestion saine et équilibrée des finances publiques tout en préservant notre capacité d’investissement.
Le contexte financier est compliqué notamment à cause de l’inflation et de la réduction des concours financiers de l’État. Depuis 10 ans, ces derniers ont diminué de 1,4 M€, soit une baisse de 27 %. Les coûts de l’énergie impactent aussi nos finances, d’autant qu’ils ne sont plus compensés par l’État. Enfin, afin de préserver le pouvoir d’achat des Montgeronnais, la Ville n’envisage pas d’augmenter la taxe foncière.
Une capacité d’investissement
Malgré cela, la Ville réussit une nouvelle fois à dégager une épargne (capacité d’investissement) de 10 % des recettes de fonctionnement. Grâce à un recours important à des partenariats extérieurs, Montgeron investira, en 2024, 10,7 M€ pour financer des projets répondant aux enjeux de la transition énergétique, tournés en priorité sur le patrimoine bâti : création d’un centre de loisirs, rénovation de l’école Jules Ferry, du COSEC ou encore de l’Hôtel de Ville. Elle poursuivra sa politique de végétalisation des espaces publics et des écoles, et engagera, avec le Département, la réfection de la rue de Concy, ainsi que des rues Paumier et de Mainville.
Dans une période où les taux d’intérêt augmentent, notre commune réussit à maintenir un endettement sous la moyenne des villes équivalentes (850 €/ habitant contre 1006 €/habitant) en baisse même par rapport aux années précédentes.
Notre Ville conservera en 2024 un niveau d’investissement élevé dans chaque quartier, sans augmenter
François Durovray, 1er adjoint au maire chargé du Budget et des Finances
les impôts locaux. Nous rendons cela possible grâce à une gestion rigoureuse de nos dépenses.