L’apiculteur de Montgeron

Le Montgeronnais Marcel Jupiter récolte son miel à Montgeron. Entretien avec un passionné, amoureux des abeilles.

“Mes abeilles, ce sont un peu comme mes enfants”

Marcel Jupiter

Depuis 6 ans, ce Montgeronnais s’est découvert une grande passion pour l’apiculture. “J’ai commencé à m’y intéresser en 2011, d’abord à travers les livres. Puis j’ai décidé de franchir le pas et de me former en rejoignant une association d’apiculteurs à Valenton.”
Depuis plusieurs années, son jardin est donc agrémenté de ruches, pour le plus grand plaisir des Montgeronnais qui ont pu goûter et acheter sa production. Mais pour devenir apiculteur, Marcel Jupiter a pris le temps de franchir les étapes une à une. “On ne peut pas décider d’installer une ruche chez soi du jour au lendemain, c’est très encadré. Il faut d’abord se former auprès d’une association  compétente. Ensuite, il est conseillé de se faire une petite expérience avant de se lancer. Il y a un certain nombre de règles de sécurité à respecter, et il faut bien connaître le mode de vie des abeilles.”

Une attention de tous les instants

Depuis plusieurs années, le rythme de vie de Marcel Jupiter est réglé sur celui de ses butineuses. L’hiver, il faut surveiller la ruche pour s’assurer que les abeilles ont assez de nourriture pour résister au froid. Puis, au printemps, l’apiculteur doit être vigilant au moment critique de l’essaimage. La récolte du miel, elle, intervient à la fin du mois d’août. A partir du mois de septembre, l’apiculteur peut commencer à vendre sa production, environ 50 à 100 kg par an, selon la qualité de la récolte.

“Il faut respecter l’abeille avant tout. Si on ne comprend pas son fonctionnement, on ne peut pas se lancer dans cette activité. On travaille avec des êtres vivants, on découvre tous les jours et c’est de plus en plus fascinant.”

Marcel Jupiter

Protéger les abeilles

Pour Marcel Jupiter, qui travaille dans le bâtiment, l’apiculture est une passion davantage qu’une activité économique. “Je ne fais pas de miel dans le but d’en vivre à l’année. Je le fais davantage pour veiller sur les abeilles que pour produire du miel. Je vends la production pour réconcilier les gens avec le goût du miel, et faire de l’éducation.” En effet, les abeilles sont aujourd’hui menacées, notamment par l’usage des pesticides. Ces insectes pollinisateurs sont pourtant très importants pour l’équilibre de la vie sur Terre.

“Si on perd les abeilles, nous, les humains, n’auront plus rien à manger.”

Marcel Jupiter

Des propos à méditer, en attendant de déguster la prochaine récolte de miel montgeronnais, à partir du mois de septembre prochain.

3 dates

2011 Débute l’apiculture au sein d’une association

2012 Première ruche à Montgeron

2014 Première participation au marché de Noël

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