Les Borsarello, trois générations de prodiges !

Des grands-parents jusqu’aux petits-enfants, tous partagent la même passion pour la musique. Rencontre avec une famille montgeronnaise hors du commun.

C’est dans la maison familiale, située à deux pas du conservatoire de Montgeron, que les Borsarello se retrouvent de temps en temps pour jouer ensemble. Les occasions sont aussi rares que précieuses car les emplois du temps de chacun ne permettent pas des retrouvailles régulières. Car dans cette famille atypique, qui compte quatorze adultes et neuf enfants, quasiment tous sont des musiciens professionnels ou en devenir. Les plus jeunes disposant déjà d’un talent artistique indéniable.  

Tout débute avec Jean-Luc Borsarello, le grand-père de cette joyeuse tribu. Violoniste renommé, il a été aussi professeur durant trente-sept ans au conservatoire Pablo Casals. « La musique a toujours été très présente chez nous. Ma mère jouait un peu de piano et ma tante du violoncelle. J’ai commencé le violon à 5 ans à Toulon », explique le virtuose de 72 ans. Violon solo dans différents orchestres, il forme avec ses deux frères, violoncelliste et altiste, le célèbre trio Borsarello. Ensemble, ils se produisent à travers le monde et sortent plusieurs disques.  

Une famille d’artistes 

Lors d’un concert en 1975, il rencontre Lénaïk. « Je chantais dans la chorale de mon lycée et Jean-Luc était le violon solo de l’orchestre qui nous accompagnait. Notre passion pour la musique nous a liés. Deux ans plus tard nous nous sommes mariés », se souvient celle qui après des études de musicologie à la Sorbonne est devenue professeur de formation musicale. De leur amour naîtra six enfants.

La musique appartenait à notre base éducative, au même titre que l’école. On ne les a jamais forcés à en faire. Cela s’est fait naturellement. Ils m’ont vu joué, alors ils ont voulu faire comme moi

Jean-Luc Borsarello

L’ainé Hugues et Mathilde choisissent le violon, Delphine, le violoncelle. La jeune Camille préfère le son grave de l’alto. Gauthier se lance dans la contrebasse et Baptiste s’essaye au hautbois. Tous, à l’exception du dernier de la famille qui a fait une belle carrière dans la mode, sont devenus instrumentistes professionnels. « Nous avons toujours été baignés dans le domaine artistique. Nous avons la fibre créatrice dans la famille. Mon père fait aussi de la peinture, ma sœur Delphine de la poterie et mes frères du dessin. Moi-même, j’ai hésité à devenir styliste », révèle la Montgeronnaise Mathilde Borsarello-Herrmann.  

Un talent musical en héritage 

La nouvelle génération suit les traces de leurs parents. Déjà, sept des neuf petits-enfants sont inscrits au conservatoire. Le plus jeune, Théophile n’a que 3 ans mais manie sa guitare électrique comme une rock star. Son frère, Léopold, lui, joue avec brio du violoncelle, tout comme sa cousine Sissi. La plus âgé Fée a, quant à elle, deux passions : le violon et la danse classique. C’est dans cette dernière discipline qu’elle s’est orientée avec pour objectif : devenir étoile.  

Les grands-parents sont très fiers de leur descendance : « chacun a sa particularité mais tous sont passionnés par ce qu’ils font ». Les filles de Mathilde et le fils de Camille suivent leur formation musicale à Montgeron. « Indiya prend des cours de chant et de piano. Sa sœur Augustine se débrouille très bien au violon et le petit Nino, 7 ans, joue de la batterie. Tous les trois ont hâte de découvrir leurs nouvelles salles de cours », révèle Jean-Luc Borsarello. 

En effet, le conservatoire vient tout juste d’être refait après des mois de travaux. Le couple a eu le privilège de le visiter. « C’est absolument grandiose. Les matériaux, le mobilier… tout a été choisi avec goût. L’architecte a fait un travail remarquable. Travailler dans un tel lieu est un réel bonheur », conclut Lénaïk.  

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