La Montgeronnaise Catherine Landraud expose dans le cadre d’ART’IFICE 2018, la grande manifestation d’art contemporain, du 5 au 27 mai.
« En tant que Montgeronnaise, je suis fière d’exposer à Art’ifice. C’est une exposition qui prend de l’importance d’année en année. Il y a des artistes qui viennent de la France entière, c’est intéressant de se confronter au travail d’autres créateurs. » C’est la troisième fois que Catherine Landraud est sélectionnée pour la grande manifestation d’art contemporain organisée par la Ville.
« Je suis assez fière d’avoir trouvé le nom de l’expo, confie-t-elle. Un jour, j’ai lancé ça dans une réunion, j’ai dit : on l’appellera Art’ifice. Et c’est resté Art’ifice. »
Catherine Landraud
Elle présente cette année une véritable installation, qui est exposée au Centre Jean Hardouin. Il s’agit d’un grand assemblage de bouteilles formant une sorte de rideau. Catherine Landraud a voulu transmettre un message. « Cette idée m’a été inspirée par le côté romantique de la bouteille à la mer. Mais cela dénonce aussi le fait que l’océan est envahi par le plastique qui met en danger notre environnement et l’humanité. »
Une famille d’artistes
Chaque bouteille de cette création est suspendue à un fil de pêche. Certaines contiennent des messages cachés, d’autres sont écrits ou dessinés directement dessus… C’est donc une œuvre que le public est invité à toucher, lire, s’approprier… « J’aime bien l’art à message. Cela fait partie de ma personnalité. »
Architecte de formation, passée par les beaux-arts, la Montgeronnaise intègre en 1992 les cours de l’Ecole municipale d’arts plastiques (EMAP). Elle excelle dans différentes pratiques : peinture figurative ou abstraite, sculpture, modelage, carnets de voyage… Un penchant pour les arts qui remonte à l’enfance :
« Mes grands-parents peignaient tous les deux. Quand vous êtes dans un environnement où il y a beaucoup d’œuvres au mur, cela finit par vous imprégner. Ça fait partie de votre ADN. »
Une ville de culture
Catherine Landraud s’épanouit en tant qu’artiste à Montgeron. Même si elle ne suit plus de cours à l’EMAP, elle y travaille encore régulièrement avec d’autres anciens élèves. « Le fait de travailler en atelier, c’est extrêmement enrichissant », estime-t-elle. « À Montgeron, il y a beaucoup d’expositions, d’associations d’artistes, il y a une émulation encourageant l’art et la culture. »
3 dates
1974 Entrée aux Beaux-arts de Paris
1992 Premiers cours à l’EMAP
2000 Première exposition : Perspectives à Montgeron