Sapeur-Pompier volontaire au centre de secours de Montgeron, Jean-Luc Braud prend sa retraite après 45 ans de carrière.
« Aussi incroyable que cela puisse paraître, au bout de 45 ans de botte, comme on dit, j’en apprends encore. » Jean-Luc Braud, Sapeur-Pompier volontaire à Montgeron, est un passionné. Pourtant, à l’adolescence, c’est vers la cuisine qu’il se tourne. « À l’issue de mes études, je me suis retrouvé devant les fourneaux. Je me suis rendu compte que ce n’était pas le cap que je voulais suivre. » Sa vocation est en fait toute trouvée : il sera pompier. En 1972, à 18 ans, il entre à la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. Il y effectue 15 ans de service.
L’esprit d’équipe
Fin 1987, à l’issue de son engagement, il met à profit son expérience et devient agent de sécurité incendie au sein de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.
« Mais l’esprit d’équipe me manquait, raconte-t-il. Comme j’habitais à Crosne, j’ai décidé de m’engager comme volontaire au centre de secours le plus proche, à Montgeron. »
Jean-Luc Braud
Il effectue ses premières gardes à la caserne montgeronnaise en 1988. Quand il porte la tenue, on ne peut pas distinguer un Sapeur-Pompier volontaire d’un professionnel. Ils exercent exactement les mêmes missions. La différence, c’est qu’un volontaire exerce un autre métier à côté, et donne de son temps pour assurer les gardes et suivre les formations afin de rester à niveau. Pendant 30 ans, Jean-Luc Braud a concilié sa vie professionnelle, sa vie personnelle et son engagement auprès des Sapeurs-Pompiers de Montgeron.
Au service des autres
« Lorsque vous mettez une tenue de feu, que vous partez en intervention quelles que soient les circonstances, c’est l’adrénaline qui parle. C’est grisant. »
Jean-Luc Braud
Une vie d’aventure, mais surtout une vie de dévouement et de secours au service des autres. « Si vous n’avez pas en vous ce désir d’aider votre prochain, vous ne pouvez pas être pompier », estime Jean-Luc Braud. Au moment de tourner la page, le Sapeur-Pompier ressent un peu de nostalgie. « Je vais regretter Montgeron, parce qu’ici on se sent très bien. Il y a une vraie fraternité au sein de la caserne. Et on a de très bonnes relations avec les habitants. C’est une ville agréable. »
3 dates
1972 Entre à la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris
1988 Sapeur-Pompier Volontaire à Montgeron
2018 Dernière garde au centre de secours de Montgeron