Créée par la Montgeronnaise Amélie Carriere et son associée Éléonore Lacaille, cette revue bimestrielle permet aux enfants de 7 à 12 ans de mieux comprendre le monde qui les entoure tout en s’amusant.
L’histoire de TaKo Kids débute à Montgeron, plus précisément au cœur du quartier de la Glacière dans la maison familiale d’Amélie Carriere. Cette mère de famille de deux enfants, scolarisés à l’école Jules Ferry, a fait des études en histoire de l’art et d’archéologie à la Sorbonne. Pendant plus de six ans, elle travaille au sein du musée Jacquemart-André dans le 8e arrondissement de Paris, en tant que régisseuse d’exposition. C’est là qu’elle rencontre Éléonore Lacaille, responsable des expositions. Comme elle, la jeune femme est passionnée par l’histoire, les arts et les sciences, et est maman d’enfants du même âge que les siens.
« Nos enfants sont très curieux ! Ils ne cessent de nous poser des questions sur de nombreux sujets. Je leur achète souvent des magazines comme Tout comprendre ou Astrapi pour étancher leur soif de savoirs, mais après les avoir dévorés, ils reviennent souvent me voir avec de nouvelles questions », raconte Amélie. « Nous ne trouvions pas dans le commerce un magazine qui les satisfasse complètement. Alors l’idée a germé qu’on pourrait bien le créer par nous-mêmes », ajoute Éléonore.
Une aventure humaine
Le projet ne leur fait pas peur. « Au musée, Éléonore s’occupait de la partie rédactionnelle pour les expositions. Moi, j’étais chargée de la logistique des œuvres et de l’organisation. À nous deux, nous avions déjà les compétences pour gérer ce genre de projet culturel, explique la Montgeronnaise. Au musée, notre objectif était de transmettre des connaissances au grand public. Notre but reste le même. Les seules différences sont que nous nous adressons à des enfants de 7 à 12 ans et que nous souhaitons aborder de nombreuses thématiques. Plus seulement les arts, mais aussi l’histoire, les sciences, les technologies, l’environnement, la géographie… ».
Ainsi est né TaKo Kids. Mais pourquoi ce nom ? « Tako signifie poulpe en japonais et c’est le nom de notre mascotte. Le poulpe est un animal très curieux et très intelligent. Nous l’avons choisi aussi, car il cadrait bien avec notre approche. Un thème central qui se décline en huit rubriques, correspondant à ses huit bras. De plus, tous les enfants, garçons et filles, peuvent facilement s’identifier à cette petite pieuvre sympathique », explique Amélie. Pour réaliser la maquette et les dessins, les entrepreneuses font appel à deux prestataires de talent : la graphiste Juliette Coustère et l’illustrateur Alexandre Juza. Elles travaillent aussi en étroite collaboration avec les enseignants et font tester le magazine à une quarantaine d’enfants.
Un support utile pour les enseignants
Résultat : le concept plaît et séduit autant les professionnels que les jeunes lecteurs. Le tout premier numéro de ce bimestriel sort en juin 2023 et a pour thématique le jardin. Il mêle des histoires, des articles pédagogiques, des jeux et des activités manuelles. « Notre ambition est de devenir un support de référence en classe. Nous avons d’ailleurs déjà offert des TaKo Kids pour les fêtes d’école et nous souhaitons développer des partenariats avec plusieurs établissements scolaires montgeronnais. », révèle Éléonore. À peine lancé, TaKo Kids fait sensation. Lors de la 3e édition du concours « Trophées de l’éducation » le 10 juillet dernier à Paris, le magazine a remporté la finale dans la catégorie De l’autre côté du miroir qui met en avant les outils les plus innovants à destination des écoles.
TaKo Kids est actuellement en vente en ligne ici et dans les librairies montgeronnaises (9,90 € le magazine)